Trois courts-métrages d’animation 3D réalisés par la promo 2023

IIM animation 3D projet axe - Trois courts-métrages d'animation 3D réalisés par la promo 2023

Dès la première année de Bachelor, les étudiants de l’IIM doivent rivaliser d’inventivité et de technique pour réaliser 5 projets d’axes, dont un court-métrage d’animation 3D. L’objectif : se dépasser pour intégrer l’axe métier souhaité en deuxième année !

« Pour le projet de l’axe Animation 3D, chaque étudiant doit réaliser un court-métrage », explique Marc Bellan, directeur de l’axe Animation 3D. « Pour ce faire, ils ont cinq semaines de cours consacrées à la 3D, répartis tout au long de l’année ainsi que du travail à la maison. »

Zoom sur les projets d’axe d’Eugénio Delpierre, Romain Thénot et Florian Julien, trois étudiants de la promo 2023 qui ont brillamment réussi à intégrer l’axe Animation 3D grâce à leurs courts-métrages.

Le court-métrage d’Eugénio, Goofy’s Premiere, avec son Making of.

Deux Dragons, de Florian Julien.

Reaper’s Fever, de Romain Thénot.

Comment réaliser un court-métrage d’animation 3D en première année ?

Les étudiants sont accompagnés tout le long du processus de réalisation : le modeling (la représentation 3D du personnage), le rigging (déterminer le squelette du personnage),  le skinning (attachez la peau du personnage à son squelette), l’animation du personnage et enfin l’éclairage et le rendering (rendu final). Certains éléments leur sont déjà fournis, comme les personnages ou les décors, mais les étudiants ont aussi la liberté de créer leur propre univers : Florian et Romain ont préféré imaginer leurs décors, et Eugénio a même ajouté un personnage en plus à son court-métrage. Cette prise d’initiative est un bonus qui a su être récompensé !

« J’ai préféré créer mes propres scènes car j’avais imaginé une histoire autour de mon animation », raconte Eugénio. « Je viens d’un background de monteur vidéo et l’une des règles les plus importantes c’est le storytelling. J’avais donc une vision qui incluait plusieurs scènes qui nécessitaient des éléments autres que ceux fournis, d’où mon choix. »

Romain avait des besoins similaires : « Quand j’ai choisi mon personnage, j’ai tout de suite voulu faire une petite « histoire » pour le mettre en scène et j’avais besoin de décors spécifiques, de plus je voulais l’intégrer dans un décor qui correspond à son univers graphique pour plus de cohérence visuelle ».

Florian a réalisé son propre décor pour que cela soit plus adapté à la vidéo originale qu’il a choisie. Il a voulu faire le projet le plus complet et complexe possible pour se surpasser et en apprendre davantage sur l’animation 3D.

Quant aux difficultés rencontrées durant la réalisation du court-métrage, elle varient d’un étudiant à l’autre : Eugénio a eu du mal avec l’organisation, puisqu’il fallait aussi gérer les autres cours et les quatre autres projets d’axe, mais cela lui a permis de s’habituer et de s’adapter tout de suite à ce genre de condition de travail. « Je me suis beaucoup investi et je n’ai pas vu le temps passer. Si la motivation et la passion sont là, n’importe qui peut réussir. » Romain a rencontré des difficultés dans l’animation de la danse de son personnage, il a donc su improviser et prendre comme référence ses propres mouvements pour s’aider.

Pourquoi choisir l’axe Animation 3D à l’IIM ?

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Romain Thénot, deuxième année, fan de l’animation 3D des jeux vidéo produits par Blizzard.

« Avant d’arriver à l’IIM, j’ai fait un master d’architecture. » explique Romain. « Mais malgré mon diplôme, je savais que je ne voulais pas devenir architecte. J’avais une affinité pour la 3D depuis mes études et je voulais me rapprocher d’un domaine qui me parlait plus : les jeux vidéos. Je me suis donc orienté vers les écoles qui dispensent ce genre de formation et j’ai trouvé ce que je voulais à l’IIM. L’axe Animation 3D correspond tout à fait à mes attentes, et je peux aussi travailler sur des jeux vidéo de manière transverse avec l’axe Jeux Vidéo. » Romain aime énormément les animations du studio de jeux vidéo Blizzard.

Florian, lui, a l’optique de travailler dans le cinéma d’animation et les effets spéciaux/VFX. Eugénio de son côté a toujours été passionné par les films d’animation 3D des studios Pixar (Toy Story, Là Haut, les Indestructibles…), DreamWorks (Shrek, Madagascar, Dragons…) ou Blue Sky (l’Âge de Glace, Rio…) dont il tire une grande partie de son inspiration. Il a commencé l’animation 3D par le biais des jeux vidéo, ce qui l’a poussé à choisir l’IIM.

« Personne ne nait animateur 3D. Il ne faut pas se comparer à ses camardes de classe qui sont peut-être plus avancés que soit, et se concentrer sur son travail. Il faut être curieux, motivé, et ne pas hésiter à parler aux intervenants ou aux étudiants en année supérieure pour avoir des conseils. Ce qui compte, c’est donner le meilleur de soi-même et montrer l’intérêt porté à la 3D. »

« Je conseille aux étudiants en première année de Bachelor de garder la motivation et de ne surtout pas se décourager », ajoute Romain. « Il faut aussi rester régulier dans le travail pour avancer et ne pas laisser traîner une tâche incomplète au risque de perdre la bonne méthodologie. » Florian rappelle aussi qu’il y a énormément de compétion dans le milieu de l’animation 3D, et qu’il faut réellement tout donner pour faire partie des meilleurs.

Intéressé(e) par l’Animation 3D ? Retrouvez tous les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande Ecole du Digital.