Téo, promo 2022, en échange universitaire à l’école NAD à Montréal
Faire une année à l’étranger ? Aucun soucis pour les étudiants de l’IIM. Le Pôle Léonard de Vinci entretien des partenariats avec des universités dans le monde entier ce qui facilite la mobilité étudiante. L’occasion de découvrir une nouvelle culture, un autre type d’apprentissage et d’enrichir son CV.
Téo Meyer est en troisième année de l’axe Animation 3D, et a donc opté pour la NAD, l’école des arts numériques, de l’animation et du design à Montréal, une école reconnue dans le monde entier.
Étudier au Québec : pas le temps de niaiser
J’ai voulu faire cette année à l’école NAD, car c’est une école d’animation 3D très connue, une des meilleures d’Amérique du Nord. J’avais la possibilité d’aller en Écosse, mais l’école là bas était plus orientée jeux vidéos, et le Canada est un pays dans lequel j’aimerais travailler à l’avenir.
J’ai très peu de cours dans la semaine, c’est le format américain. J’ai donc cours le lundi et le mercredi soir. Je passe globalement presque toutes mes journées au campus car j’ai un projet de synthèse dans lequel on doit créer un court-métrage en un semestre dans une équipe de 18.
La plupart du temps je travaille donc pour ce projet, j’y ai un poste d’animateur. On a une réunion avec toute l’équipe le lundi, une fois par semaine on se retrouve entre animateurs pour se donner des feedbacks, et on a un mentor, animateur dans l’industrie depuis des années, avec qui on fait une vidéo conférence une fois par semaine aussi. Sinon j’ai un cours d’éthique de production, un cours d’animation 3D et un cours de concept art.
La vie à Montréal, c’est tiguidou
Pour ce qui est de la culture, les différences ne sont pas énormes, c’est un mélange entre les États-Unis et la France. La plupart des gens parlent français au quotidien, l’anglais est très peu parlé. Les québecois ont leurs propres expressions donc c’est toujours drôle d’en découvrir au quotidien. On se sent aussi beaucoup plus en sécurité dans les rues même tard le soir et les gens sont très accueillants, serviables, et le vouvoiement est très rare. Montréal est une superbe ville avec des quartiers différents les uns des autres et un immense parc perché sur une colline.
Pour ce qui est de la vie au campus, les cours sont vraiment supers ! J’ai des professeurs qui ont plus de 10 ans d’expérience et travaillé dans de grosses sociétés comme DreamWorks, Warner Bros, FrameStore, etc. Les étudiants ont souvent 4 ou 5 ans de plus que moi et ont fait des stages ou déjà travaillé pendant l’été dans des boites de 3D. C’est un milieu très inspirant.
Un de mes objectifs principaux est de trouver un stage ici vu qu’il faut que j’en fasse un pendant le 2e semestre. Sinon, j’essaye de me faire des contacts, de profiter un maximum des cours que j’ai, de m’en sortir en concept art malgré le fait que je ne dessine jamais, et enfin d’amener à ce que notre court-métrage puisse être récompensé par des awards. L’école est très réputée donc avoir étudier ici sera un bonus sur mon CV, et puis je vais pouvoir faire un tout nouveau showreel.
Je ne peux que recommander de partir étudier à l’étranger. C’est une super expérience, on découvre de nouvelles choses, on est confronté à toutes sortes de difficultés vu qu’on ne peut compter principalement que sur soi, mais c’est ce qui fait la beauté de la chose : ça nous fait grandir et gagner en maturité. Ça peut être un choix difficile pour certains mais au moins en échange universitaire, on a un minimum d’encadrement et d’aide, c’est plus simple que de faire le grand saut plus tard alors qu’on est déjà dans le milieu professionnel.
Devenir un professionnel de l’animation 3D avec l’IIM
Je suis arrivé à l’IIM avec en tête l’idée de faire carrière dans le jeu vidéo, mais je me suis rapidement rendu compte grâce à la première année de Bachelor, très généraliste, que ce n’était pas un milieu qui me correspondait, je préférais la narration à l’interactivité. J’ai trouvé une passion dans le cinéma d’animation 3D et j’ai ainsi consacré mon projet de fin d’année à cet axe. Je suis ensuite passé en deuxième année pendant laquelle j’ai beaucoup appris dans tous les domaines de la 3D. J’ai rapidement éprouvé un vif intérêt pour l’environnent design et l’animation. Après de longues réflexions, je suis arrivé à la conclusion que l’animation 3D est la discipline dont je veux faire mon métier.
A la fin de la deuxième année, nous avons dû réaliser un showreel à partir de nos projets scolaires et personnels. C’est un élément primordial à mettre en avant lors de la recherche d’emploi. C’est d’ailleurs en partie grâce au showreel que j’ai pu partir à Montréal et être accepté à l’NAD. J’en ai réalisé deux :
Le premier showreel que j’ai fait est assez généraliste mais il se concentre sur mes deux passions, l’animation et l’environnent design. J’adore l’histoire donc je modélise beaucoup de décors de différentes périodes à savoir les années 1920, la révolution française et la première guerre mondiale. J’accorde une grande importance à l’ambiance qui se dégage de mes décors, c’est un aspect que je considère essentiel. J’ai donc porté une grande attention dans la création de l’éclairage et de la brume dans le décors des années 20 et dans la tranchée.
Lorsque j’ai fini par décider que je préférais l’animation 3D, j’ai réalisé un autre showreel. Il y a plusieurs styles, du réaliste avec la danse et le combat au plus cartoony avec la première animation et celle du dinosaure dans l’espace (travail de Bourse aux Projets de l’année dernière, nous devions réaliser un trailer pour une série d’animation). J’aime les deux styles mais j’ai une préférence pour le style cartoony ainsi que pour le cinéma d’animation et non pas le jeu vidéo.
Intéressé(e) par l’Animation 3D ? Retrouvez tous les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande École du Digital.