Allegra, promo 2023, prix d’honneur au concours Cumulus Green
L’IIM est membre de la Cumulus Association, l’association mondiale de l’art, du design, de l’éducation et de la recherche. Les étudiants de l’IIM peuvent participer au concours Cumulus Green réservé aux membres de l’association. Allegra et son équipe ont eu un prix d’honneur.
Allegra Brondi, promo 2023, a intégré l’IIM et le mastère Direction Artistique dans le but de s’ajouter une expertise en ce qui concerne les logiciels de conception graphique après une licence en Média, Communication et Sociologie à Londres. Originaire d’Italie, Allegra a toujours rêvé d’aller vivre à Paris. C’est en faisant des recherches en ligne et en s’intéressant aux classements des mastères de Direction Artistique qu’elle est tombée sur l’IIM.
Après une journée porte ouverte convaincante, elle a travaillé son book en se testant sur des domaines qu’elle n’avait pas encore pratiqués. Fadela Moizard, la responsable de l’axe Création & Design, lui a alors proposé d’intégrer la troisième année de bachelor en alternance pour affiner son profil, avant de poursuivre en mastère Direction Artistique. Son ambition professionnelle serait de se positionner comme une figure qui se trouve entre la création, la communication et le marketing, en particulier dans l’univers du luxe.
Son Instagram, sur lequel elle travaille particulièrement le storytelling : @allegrab.brondi
Le projet pour le concours Cumulus Green d’Allegra : résoudre les problèmes de malnutrition au Nigeria
La page d’accueil du site OKO, le projet imaginé par Allegra et sa team pour le concours Cumulus Green.
Pour arriver à la conception de notre projet pour le concours Cumulus Green, on a décidé de se pencher sur les problèmes suivants : comment nourrir la planète dans les années 2050 ? Comment éliminer la faim dans le monde entier, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable ?
Après différentes recherches, notre groupe a choisi de se concentrer sur le Nigeria, étant le lieu avec le plus grand taux de mortalité infantile, en majeure partie à cause de la malnutrition grandissante. Le Nigeria est le pays d’Afrique de l’Ouest qui dispose du plus grand nombre de ressources en termes d’élevage et d’agriculture. En revanche, à cause de conflits entre agriculteurs et éleveurs (conflits politiques, groupes terroristes, moyens insuffisants et marchés instables), la situation agricole du Nigeria ne peut atteindre son plein potentiel.
Nous avons alors défini notre problématique : comment les marchés agricoles nigérians peuvent-ils contribuer à renforcer la souveraineté alimentaire de l’Afrique de l’Ouest ? Notre projet s’appelle OKO, une plateforme d’investissement dans un programme de ruches mobiles à l’échelle du Nigeria.
Le projet OKO a pour but de trouver une solution à la malnutrition au Nigeria en se basant sur l’apiculture.
La base de ce projet permet de trouver plusieurs solutions :
- Les conflits entre éleveurs et agriculteurs. D’un côté, la fonction des abeilles dans la biodiversité permettrait aux agriculteurs d’obtenir de meilleures récoltes étant donné que les ruches sont placées dans les champs. De l’autre côté, une fois la période des récoltes terminée, les ruches peuvent être déplacées dans les zones de pâturage, inoccupées une partie de l’année. Finalement, les agriculteurs n’auraient pas besoin de plus en plus d’espace de plantation et les éleveurs pourraient utiliser leurs parcelles à plein temps.
- Les ressources produites par les abeilles peuvent être transformées et utilisées pour le commerce alimentaire ou de santé, afin de booster le rendement agricole, la biodiversité des lieux dans leur ensemble aussi tant que l’économie locale. Cela permettrait de produire à grande échelle un produit certifié de qualité.
Ces améliorations pourraient être bénéfiques à l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, où le Nigeria deviendrait une place centrale du commerce d’export.
En ce qui concerne le modèle économique d’OKO, il se repose sur un système de ‘parrainage’ et financements collaboratifs, par des particuliers ou des entreprises. Chaque acteur peut devenir parrain d’une partie ou d’un ensemble de ruches, pour laquelle il recevra en contrepartie une partie des produits élaborés. Le financement apporté servira à fournir le matériel aux acteurs locaux mais aussi à les former aux techniques modernes d’apiculture.
Cette solution proposée par OKO serait sur le long terme. Les bénéfices seront observés sur plusieurs années, mais ils constitueront une base et un point d’ancrage d’une stratégie plus globale de renforcement de la force agricole déjà présente au Nigeria, ainsi que le renforcement de la stabilité des marchés locaux et internationaux grâce à des produits fiables et de qualité.
Comment s’organiser au sein d’un groupe pour participer à un concours créatif ?
Le logo de OKO, le projet d’Allegra pour le concours Cumulus Green.
Mon groupe était formé de 4 personnes : Gabriel Gibert, Baptiste Robine, Khanh Bui et moi-même. Au début, on a décidé de se mettre tous aux recherches en ligne, afin de repérer des articles de référence et d’informations. D’abord, pour définir la zone géographique qui nous semblait la plus appropriée et ensuite pour identifier les problématiques au sein de telle zone.
La plus grande partie a été un travail de synergie, où chacun faisait des propositions. Dès qu’on a trouvé la solution des abeilles et qu’on a défini notre plan d’action, on s’est divisé le travail en se basant sur nos compétences et nos points forts. Personnellement, j’avais vraiment envie de me dédier à la partie du storytelling pour communiquer en images – dans ce cas-là à travers une petite vidéo.
Khan s’est occupée du logo de notre projet, Gabriel de la conception du site web (maquettes incluses) et à la rédaction du pitch, et Baptiste à la rédaction du pitch et à sa traduction. Il a aussi géré le dossier et le téléchargement de nos documents directement sur le site du concours. Tous les 4,on a contribué à la conception et mise en place de la DA et de la présentation du projet.
La réalisation de la vidéo, de mon côté, a été très stimulante et elle m’a aussi permis de m’amuser d’un côté. Malgré le peu de temps qui nous était imparti, j’ai réalisé la vidéo dans une demi-journée !
L’IIM aide à accroître sa curiosité et ses connaissances dans le secteur de la création graphique
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Les tâches que j’ai réalisées pour le concours Cumulus Green ont été influencée par un cours de motion design, où on avait dû réaliser une vidéo pour Gucci en respectant les demandes du client. Comme j’avais beaucoup apprécié le cours et que j’ai eu une bonne note, j’ai décidé de me tester à nouveau dans le motion design.
En fait, l’IIM m’a permis de développer des compétences techniques que je ne connaissais pas, ce qui m’a obligé à vraiment m’engager dans chaque projet et à maintenir une ouverture et une curiosité mentale. Même si tous les cours ne m’ont pas intéressée, je suis très contente de les avoir eus parce qu’ils m’ont permis d’élargir mes horizons en matière de création.
J’ai touché à des sujets très variés, du jeu vidéo à la mode, en passant par d’autres clients comme Instagram, ou le groupe musical ABBA. Bref, j’ai l’impression d’avoir été testée et d’avoir développé une capacité à m’adapter à de secteurs différents en me plongeant chaque fois dans l’univers du client.
En termes de compétences personnelles, l’IIM m’a aidée à sortir de ma zone de confort et de vraiment faire face à mes peurs. De base, je me considère une personne assez timide, mais grâce à l’IIM j’ai été forcée à sortir de mon monde pour collaborer et me confronter avec des gens, ce qui va être mon quotidien dans le monde professionnel.
En plus, lors de la présentation des projets, la prise de parole en public m’a obligée, encore une fois, à maitriser mes émotions. Nous avons un cours de soft skills (chose que je n’avais jamais vue dans une autre école) qui m’a permis de voir et de comprendre que chacun a son propre univers intérieur, avec les mêmes peurs et les mêmes préoccupations. Pendant cette semaine-là, j’ai compris que je ne dois pas me préoccuper des jugements externes.
Cette année à l’IIM m’a permis de faire une vraie introspection sur moi-même, à travers un mécanisme d’observation et de réflexion, qui a été stimulé à travers les différents projets. Cela m’a donné la possibilité de comprendre mes capacités, mes réactions, et de gagner en liberté.
Pour tout apprendre du métier de Directeur Artistique, retrouve toutes les infos du mastère Direction Artistique sur le site de l’IIM Digital School.
