Théo, promo 2023 en mastère Game Design, en double-diplôme à l’UQAC-NAD au Québec
L’IIM Digital School bénéficie d’un partenariat avec l’UQAC-NAD, l’école des arts numérique, de l’animation et du design au Québec. Les étudiants peuvent donc entreprendre un double-diplôme avec cette école et effectuer une partie de leurs études à l’étranger.
Théo Pottier, promo 2023, est en mastère Game Design et a décidé de passer sa dernière année au Canada pour obtenir un double-diplôme en design narratif.
« Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours été fasciné par les jeux vidéo. J’ai voulu travailler dans ce domaine en tant que programmeur avant de me rendre compte que cela ne me convenait pas. Après quelques recherches, j’ai découvert l’IIM qui possédait une formation en game design, une filière qui semblait correspondre à mes attentes. Au fur et à mesure des années, en plus d’acquérir de nouvelles compétences, j’ai réalisé des projets qui me plaisent, assisté à des cours intéressants tout en rencontrant des personnes formidables. À la fin de ma scolarité, j’aimerais travailler en tant que game designer dans un grand studio tel qu’Ubisoft, Gear box ou Quantic Dreams. Je ne sais pas encore si je préfère travailler au Canada ou en France. Je pense que mon stage au Canada me donnera la réponse. » – Théo Pottier
Pourquoi entreprendre un double-diplôme au Québec ?
J’ai fait le choix de suivre ce cursus pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le Canada, et particulièrement le Québec, est un lieu où se situent plusieurs grandes entreprises du monde du jeu vidéo telles qu’Ubisoft, Electronic Arts, Quantic dream, etc. La présence de toutes ces entreprises est une réelle opportunité pour mon projet professionnel. Les études quant à elles me permettent d’acquérir des compétences et connaissances ainsi que de faire émerger de nouvelles idées pour mes concepts.
En plus d’être un pays mondialement reconnu dans le domaine du développement du jeu vidéo, le Canada a toujours été une destination rêvée pour moi, pour sa qualité de vie : rencontrer des personnes, voir ses paysages, découvrir sa culture et participer à des festivals inédits. J’ai donc saisi l’opportunité que me proposait l’IIM.
Mes études à l’UQAC-NAD se passent très bien. Au début, on sent des différences comparées au système éducatif français comme l’âge de certains élèves (des personnes en reconversion), les plans de cours ainsi que le système de note, mais on s’y habitue. Je trouve que les horaires de cours et le travail à la maison sont parfaitement équilibrés. Chaque enseignant est un professionnel qui nous partage sa spécialité qu’il a du monde du jeu vidéo. Même si je préfère certains cours à d’autres, on apprend toujours de nouvelles choses. Certains cours sont adaptés en fonction des rendus de chacun, ce qui est très instructif.
Quelles sont les différences culturelles concernant le secteur du jeu vidéo entre la France et le Canada ?
Il y a en effets quelques différences. Le Canada, enfin plus précisément le Québec, possède « la guilde » qui peut être comparée à notre « afjv » en France (Agence Française pour le Jeu Vidéo, dont l’IIM fait partie.) Les réseaux sociaux, comme LinkedIn, sont bien plus utilisés ici.
Quelque chose que j’ai trouvé incroyable, c’est que certains petits studios comme Affordance Studio, ManaVoid et Lucid Dreams s’échangent des ressources humaines en cas de besoin. Ça aide les entreprises à remplir leurs équipes et permet de diversifier les tâches des personnes qui ne sont pas obligées de travailler 5 ans sur le même projet.
Autres différences entre la France et le Canada : la forme et le contenu des CVs et les stages. Au Canada, par exemple, il est mal vu de mettre une photo de profil sur son CV et les stages sont moins réputés qu’en France.
Profiter de son année au Canada pour découvrir le Megamigs Festival
J’ai profité d’être à Montréal pour aller aux Megamigs, le plus grand salon du jeu vidéo annuel au Canada. Il y avait des studios connus comme Ubisoft, EA motive, Gearbox et d’autres studios comme Don’t Nod ou RedBarrels.
J’ai pu rencontrer beaucoup de monde, excellent moyen pour se faire des contacts, et tester beaucoup de jeux différents. Parmi les jeux que j’ai testés, il y a « Sunday Gold » de Bkom Studios que j’ai bien aimé. Le jeu était assez immersif tout en proposant une VO québécoise totalement assumée qui était juste géniale au doublage.
Pour clôturer l’évènement, il y avait la MÉGA PARTY organisée par Redbarrels où tout le monde pouvait jouer (jeu vidéo/sociétés/activités), danser, boire et manger. Avec des gens de ma promo, on a fait un laser game avec les développeurs de call of duty. On voit lors de ces moments-là que le monde du jeu vidéo possède une communauté superbe.
Un conseil aux étudiants en jeux vidéo ?
Le monde du jeu vidéo peut sembler grand, mais il est en réalité tout petit. Vos collègues de promo seront peut-être vos collègues de bureau à l’avenir. Vous vous croiserez peut-être dans des salons ou à des évents, qui sait ?
Pendant votre scolarité, profitez-en pour créer des jeux qui vous plaisent vraiment et avec une bonne qualité. Vous pourrez être fier de vous plus tard et avoir de supers projets à mettre sur vos portfolios. N’hésitez pas aussi à sortir de votre zone de confort, vous ouvrir au monde afin de profiter d’un maximum de choses que vous retranscrirez peut-être dans vos jeux.
Pour te former aux métiers du jeu vidéo, retrouve tous les programmes du cursus Jeux Vidéo de l’IIM Digital School