Mon alternance en tant que Growth Hacker chez Amuse : Antoine, promo 2020
Antoine intègre directement l’IIM en première année de mastère, après un bachelor Concepteur et Développeur d’Applications. Voulant se rapprocher de sa passion pour les jeux vidéo et intégrer un cursus plus orienté production, marketing et gestion de projet, le mastère Production et Marketing du Jeu Vidéo de l’IIM attire son attention.
Antoine Fèvre, en mastère Production et Marketing du jeu Vidéo, travaille actuellement chez Amuse, une société de production de contenus audiovisuels et multimédias.
Il fait une première année d’alternance en marketing digital avant de postuler chez Amuse pour sa deuxième année de mastère. Étudiant aux compétences transverses, sa flexibilité est un de ses meilleurs atouts, surtout quand il s’agit de trouver un contrat d’alternance dans un secteur aussi exigeant que l’audiovisuel.
« Je souhaitais me rapprocher d’un secteur d’études et professionnel qui serait plus proche de mes passions, et après réflexion, le milieu audiovisuel et plus particulièrement le jeu vidéo était ce vers quoi je désirais m’orienter ! »
Growth Hacker chez Amuse : veiller à la bonne croissance de l’entreprise
Officiellement, j’ai été embauché en tant que “Growth Hacker” donc comme personne responsable de la bonne et forte croissance de l’entreprise, même si au final, mes missions changent très souvent. Je m’assure de la distribution des contenus que nous produisons en temps et en heure et sur les bonnes plateformes, de comprendre leurs résultats, qu’ils soient positifs ou négatifs, et d’en tirer les bonnes conclusions pour les prochaines fois.
Je m’occupe principalement de la distribution YouTube, ce qui comprend environ 150+ chaînes actives quotidiennement, et l’algorithme de YouTube étant en évolution constante, le challenge pour essayer de faire percer nos contenus est constant. C’est très motivant, il ne faut pas avoir peur de tester en permanence de nouvelles stratégies ! J’ai par exemple également assuré la localisation sur les nouvelles productions que nous avons lancées.
Dans les semaines à venir, je vais essayer de me former plus en profondeur sur la partie business développement, notamment sur les partenariats avec les chaînes de télévisions ou d’autres plateformes de distribution internationales. Je dirais que ce qui me rend le plus fier dans mon travail actuel est de voir le succès au lancement de nos nouvelles séries, et ce grâce aux différentes stratégies que j’ai pu mettre en place en amont, mais aussi de lire les avis laissés qui sont le plus souvent motivants et encourageants !
Trouver son alternance dans le domaine de l’audiovisuel
Le jeu vidéo et le milieu de l’audiovisuel dans son ensemble sont pour moi des secteurs passionnants, motivants, mais malheureusement il est difficile d’y trouver un contrat d’alternance si, comme moi, on n’a pas une grande expérience dans le milieu. Mais ce n’est pas une fatalité, le domaine du multimédia permet beaucoup de chemins de traverse. Je me suis donc résigné à postuler dans un premier temps à des offres se rapprochant le plus possible du milieu du jeu vidéo, quitte à voir plus tard, dans une seconde alternance ou après le diplôme, pour travailler cette fois directement dans le milieu vidéoludique !
C’est avec cette mentalité que je suis aujourd’hui dans le studio d’animation Amuse, lui-même en partenariat avec le studio Millimages, une maison de production et de distribution de dessins animés et films d’animation français et européens. Pour les rejoindre, j’avais bien sûr mis en avant mes précédentes expériences étant donné que c’était à l’époque les plus significatives pour moi, mais aussi mon côté flexible et “agile” qui est bien mis en avant dans les cours, projets ou semaines dédiées à l’IIM.
L’enseignement de l’IIM est très utile pour un étudiant qui a un profil touche-à-tout similaire au mien. Selon moi, l’une des clefs de la réussite c’est de faire preuve d’une certaine flexibilité d’esprit, notamment en stage ou alternance où mine de rien, nous sommes là pour apprendre. Je trouve que l’IIM fait de réels efforts pour nous donner des compétences transverses, que ce soit ou avec nos projets, les game jam, ou même les semaines électives. Nous apprenons à ne pas rester camper sur nos positions et explorer d’autres façons de faire les choses.
L’IIM encourage aussi beaucoup les autodidactes, une compétence essentielle dans la vie en entreprise, car, surtout dans la production, c’est en faisant les choses « en vrai » qu’on apprend.
Je conseille aux étudiants en recherche d’alternance de ne pas être trop exigeants, il est très difficile, voire impossible, de trouver une alternance “parfaite” qui correspondra exactement à ce qu’ils cherchent (et encore plus dans le secteur du jeu vidéo). Il ne faut pas se désespérer de ne pas trouver facilement, même avec les meilleures compétences. L’alternance est un tremplin dans le monde de l’entreprise, donc il faut que les étudiants voient plutôt ce qu’elle peut leur apporter à long terme, même s’ils n’ont pas le poste rêvé. Il ne faut pas non plus hésiter à envoyer des CV en masse et à faire le tri après coup, c’est personnellement la technique que j’ai appliquée, et il est à mon sens plus facile d’être sélectif sur des offres où les recruteurs sont déjà intéressés par notre profil.
Intéressé(e)s par le Jeux Vidéo ? Retrouvez tous les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande École du Digital.
Informations mises à jour le 23 Août 2021