Collynn, promo 2018, filmmaker au sein de sa propre agence de production audiovisuelle

Collynn Audiovisuel Témoignage

Diplômé en 2018 du mastère de l’axe Animation 3D, Collynn a eu plusieurs expériences significatives qui lui ont permis de trouver sa voie. Suite à ses études, il a fondé sa propre agence créative où il réalise des productions audiovisuelles pour ses clients.

Collynn, étudiant diplômé en 2018 de l’axe Animation 3D, nous partage son retour d’expérience lors de ses études au sein de l’IIM Digital School, ses expériences professionnelles et son parcours après ses études.

Peux-tu nous parler de ton parcours au sein de l’IIM ?

Je suis Collynn HE, ancien étudiant de la promotion 2018 à l’IIM dans l’axe 3D et cinéma d’animation. Je suis aujourd’hui dirigeant de ma propre agence créative (qu’on peut aussi appeler une agence de production audiovisuelle).
Durant ma scolarité, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs stages :

  • Cyanide : En 2ème année, en tant qu’animateur durant la période de vacances. C’était un stage à ma propre initiative afin de monter en compétences sur l’animation 3D appliqué au monde du jeu vidéo.
  • Don’t Nod Entertainment : Stage de 3ème année en tant qu’animateur 3D également dans le monde du jeu vidéo pour le jeu Vampyr
  • PULV à la direction des Soft Skills : En tant qu’assistant multimédia, afin de pouvoir créer divers supports pour le département, principalement sous forme de vidéos.

Et aujourd’hui, que fais-tu ?

Aujourd’hui, dans mon activité, la terminologie américaine me désignerait comme filmmaker, là ou la française me désigne comme vidéaste (moins précise à mon sens !).

C’est un métier où j’englobe les 3 grandes parties des productions audiovisuelles pour mes clients :

  • La pré-production : A cette étape, je m’occupe de planifier toute la vidéo. Tant sur le fond, que la forme en passant par l’organisation. C’est à dire que je vais m’assurer du message que la vidéo doit transmettre, le ton, les valeurs etc… et ajouter à cette base tout ce qui doit être planifié en amont du tournage (nombre de caméras, ressources humaines (cadreurs, pechman, réalisateur, maquilleur…), les lieux, les autorisations de tournage et plein d’autres choses qu’on imagine pas.. Avant d’être confronté à la situation en production !
  • La production : C’est là où toute la préparation de la pré-production entre en action. Ici, je tourne le contenu. On peut aussi résumer cette partie au terme de “tournage”.
  • La post-production : C’est à ce stade que la magie de mon métier prend vie. Dans la pré-production on planifie sa liste de courses. Dans la production on prépare les ingrédients. Dans la post-production on assemble ces ingrédients pour dresser un plat délicieux. En somme : c’est l’étape du montage. On monte les vidéos, on les habille visuellement et auditivement, on créé du motion design, on sous-titre etc…

Ce qui est assez “drôle” dans le fait d’avoir choisi cette voie, c’est que ma formation ne me prédestinait pas à devenir filmmaker. Le seul lien que j’entretiens avec mes études concerne l’audiovisuel mais cela s’arrête là ! Entre devenir réalisateur de films d’animation et producteur de vidéos corporate, il y a beaucoup de points communs (dans la gestion notamment), mais surtout beaucoup de disparités, là ou dans mon métier je suis davantage sur le terrain, un “homme d’action” tout en un qui sait s’entourer de talents quand les productions le demandent.

Qu’est-ce qui t’a poussé à te diriger vers cette voie ?

C’est justement cette partie terrain qui m’a attiré en plein cœur de mes études lorsqu’on m’a proposé de filmer un événement qui avait lieu dans l’école alors que je ne savais même pas cadrer et encore moins tenir une caméra.
A l’époque, je tâtais à peine le logiciel de montage Sony Vegas Pro et mon expérience dans le filmmaking s’arrêtait là! Par rapport à mes propres exigences, c’était une vraie catastrophe de mon point de vue (mais une exécution correcte par rapport à ce qu’on me demandait) mais c’est normal : je débutais et j’apprenais chaque minute qui passait sur le terrain !
C’est cette excitation et cet aspect “je vais découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux lieux et de nouvelles personnes” qui m’a directement plu dans cette mission, tout en pouvant marier la technique et la créativité sur des projets concrets et réels. Il n’y avait plus aucun doute, c’était filmmaker que je voulais devenir.

L’IIM m’a fait prendre confiance en moi, m’a donné de solides bases sur le contexte dans lequel je pouvais évoluer, des outils pour me lancer sereinement dans la gestion de projet et développer ma carrière d’entrepreneur libre.

Quelles sont tes missions au quotidien au sein de ton agence ?

Aujourd’hui, mes missions sont très variées bien qu’elles tournent souvent autour de contenus corporate. J’ai pu filmer pour des grosses entreprises pour des projets semi-scolaires ou professionnels (Lamborghini, Altran..), comme pour des petites PME ou encore des infopreneurs spécialisés dans le coaching.

C’est quoi être « filmmaker » ?

Être filmmaker, contrairement à sa traduction littérale, ne se résume pas seulement qu’à produire des films. C’est développer un savoir-faire unique sur la base de fondamentaux techniques qu’on s’approprie pour des applications créatives où l’ennui n’a peu ou jamais sa place. C’est aussi rencontrer des personnes formidables et aux histoires fascinantes, des entreprises qui ont un message à porter … Mais c’est surtout une voie très personnelle adaptée à un profil comme le mien : celui d’un gars très sociable, qui n’a pas peur de bouger aux 4 coins du monde capable de prendre des risques insensés “pour le money shot” (LE plan PHARE du tournage ndlr) et de s’amuser à chaque tournage.

Peux-tu nous parler d’un projet dont tu es fier ?

Il y a eu des projets plus personnels que je ne peux malheureusement pas diffuser qui m’ont pourtant beaucoup ému et dans lesquels j’ai eu coeur à travailler comme raconter en film les derniers jours de ma grand-mère qui nous a quittés il y a quelques années maintenant et qui renforcent ma conviction de raconter des histoires et graver des souvenirs.
D’un point de vue plus professionnel, il y a eu ce film qui a permis à cet entrepreneur du web de générer plus d’un million de C.A. à la fin d’un webinaire grâce à cette vidéo que nous avons tournés ensemble sur 3 mois, dans 5 pays avec 2 semaines complètes de montage :

 

J’ai la chance d’avoir eu un parcours génial à l’IIM. Entre cours dispensés par des professionnels au parcours riche, un responsable d’Axe qui était constamment à notre écoute et dédié à notre réussite tout en nous faisant sentir comme dans une famille, une vie associative extrêmement riche (une quarantaine d’assos différentes à l’époque ?), des rencontres mémorables par la transversalité et un environnement que je trouvais “à l’américaine” qui me donnait un sentiment de liberté et de césure avec mes années au lycée.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient se lancer à l’IIM et tenter le parcours audiovisuel : amusez-vous, soyez créatifs, soyez vous-même et ayez le courage d’oser.

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