Emile, promo 2021, fondateur du label Wrongnotes au million d’écoutes
Emile Anjeaux n’a pas attendu d’être diplômé de l’IIM pour entreprendre ! Fondateur de Wrongnotes, le label de musique électronique pour jeunes musiciens prometteurs, il vient d’atteindre le million d’écoute sur SoundCloud et organise des showcases en France et à l’étranger. Un parcours sans fausse note pour un étudiant entrepreneur et déterminé.
Emile intègre l’IIM en Restart après deux ans et demi d’études scientifiques. Réalisant qu’il ne se sentait pas épanoui dans les sciences, il décide de changer drastiquement de voie pour aller vers un parcours plus orienté créa. Sous les conseils de son meilleur ami, étudiant à l’IIM, il choisit de poursuivre ses études au sein de l’axe Création & Design, mastère Direction Artistique.
En plus de Wrongnotes, il est actuellement en alternance chez Zenika, cabinet de conseil spécialisé dans le digital, le design thinking et l’IT, en tant que directeur artistique junior du pôle Design de l’entreprise.
Wrongnotes, le label qui propulse les jeunes artistes de la scène electro
He who curses his blood, par NN.
Wrongnotes est un label de musique électronique orienté techno que j’ai fondé fin 2017. L’idée était d’être un genre de label/plateforme mettant en valeur des jeunes artistes prometteurs avec un style bien à eux et de les aider à grandir en les accompagnants dans leur développement artistique et en ayant un niveau d’exigence le plus élevé possible pour les pousser à se surpasser.
Ça faisait un bout de temps que j’écoutais de la musique électronique, de la techno en particulier, et j’ai eu envie de m’impliquer de plus en plus dans la scène parisienne. Je passais beaucoup de temps sur internet à essayer de dénicher des petits artistes inconnus et talentueux, puis je mixais leurs morceaux en soirée.
C’est en rencontrant le gérant d’un label parisien appelé Molekul que l’idée a commencé à germer. En fait il m’avait donné un peu l’occasion de rentrer dans l’équipe de management du label et ça m’a tout de suite plu. Ça a duré peut être trois-quatre mois, mais au bout d’un moment j’ai eu envie de faire les choses à ma sauce, de dénicher moi même des petits artistes et de monter mon projet.
J’ai fini par lancer Wrongnotes en septembre 2017 après trois mois de préparation. D’abord j’ai commencé à démarcher des artistes en leur proposant de participer à notre première compilation. Parmi eux, j’ai eu l’occasion de faire de belles rencontres comme celle avec Makornik, Draugr ou Heymes (également à l’IIM), artistes parisiens qui ont fini par intégrer l’équipe de management et par devenir des très bons amis. Constituer une équipe solide au background et à l’expérience variés m’a permis d’installer de bonnes bases au projet.
L’IIM m’a aidé pour parfaire mon identité visuelle, mon e-réputaion et me perfectionner en communication digitale. Être le fondateur d’un label comme Wrongnotes m’aide aussi à mettre quelques compétences personnelles en avant sur un CV, notamment sur la partie managériale et pour la gestion de projet, mais aussi dans le relationnel et dans la confiance en moi.
Comment développer un label de musique à succès ?
Une fois les bases posées, il fallu nous donner une identité visuelle et une direction artistique propre et reconnaissable. Ça a pris du temps, car on ne voulait pas avoir à virer de bord au bout de deux mois car on se serait rendus compte que notre identité ne nous plaisait plus. Les mois qui ont suivis ont surtout consisté à préparer les sorties du label, à faire en sorte que les projets soient le plus aboutis possible. Pour le reste on communique assez peu, on laisse la musique parler pour nous. Bien sûr on essaie de poster du contenu régulièrement et de promouvoir au mieux ce qu’on fait, mais ça n’a jamais été notre priorité. On se dit que si le contenu est bon, le reste suivra naturellement.
Aujourd’hui, on a sorti 12 EPs et un album et on vient d’atteindre le million d’écoutes sur SoundCloud. Ces projets sont sortis en digital uniquement mais on va bientôt commencer à commercialiser nos premiers vinyles (les deux premiers sont presque prêts). Depuis quelques mois, on reçoit pas mal de soutien de la part de « gros » artistes internationalement reconnus qui jouent les morceaux du label et c’est une super chose pour nous car ça prouve qu’on avance dans le bon sens.
On commence également à organiser des showcases (soirées Wrongnotes) en France et à l’étranger : on a été invités à Londres l’année dernière et il y aura une soirée Wrongnotes à Moscou le 31 janvier. On bosse pas mal pour s’exporter dans le plus de villes possible, et comme on commence à être un label reconnu ça nous ouvre des portes. On produit même des goodies à l’effigie du label !
Intéressé(e)s par la Création & Design ? Retrouvez tous les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande Ecole du Digital.