Impression 3D : cinq jours pour confectionner un objet au Fab Lab du Pôle Léonard de Vinci
Lors de cours électifs d’une semaine, les étudiants de l’IIM peuvent opter pour différents sujets afin d’élargir leur culture et leurs compétences. Photographie, réalisation audiovisuelle, sculpture ou encore cours de japonais, les choix sont vastes…
Du 25 au 29 mars, 15 étudiants d’année 4 s’initient à l’impression 3D au sein du Fab Lab du Pôle Léonard de Vinci. L’électif est ouvert à tous les axes métiers de l’école (Développement Web, Communication Digitale & E-business, Animation 3D, Jeux Vidéo et Création & Design), et ne nécessite aucun prérequis.
L’impression 3D, le futur de la production d’objets
L’objectif de Nicolas Grimmer, intervenant responsable du module, est de faire découvrir aux étudiants les avantages de l’impression 3D et les initier à cet outil novateur. Ils apprennent tout d’abord à modéliser leur objet sur un logiciel, pour ensuite le faire prendre vie grâce aux imprimantes 3D du Fab Lab du Pôle Léonard de Vinci.
L’impression 3D permet de produire des objets à un prix réduit : plus besoin donc, pour les entreprises, de chercher des financements en amont. Le prototype de l’objet est réalisé avant la recherche de fonds. L’objet peut aussi être testé en direct, ce qui permet de corriger rapidement les éventuelles erreurs en modifiant tout simplement les données rentrées dans le logiciel de modélisation.
Il est possible de visualiser l’objet imprimé à la fois de l’extérieur et de l’intérieur pour mieux comprendre sa mécanique. Il n’y a pas d’assemblage manuel, ce qui constitue un gain de temps considérable à la production. Enfin, l’objet est duplicable et modifiable à l’infini, très rapidement et facilement.
L’impression 3D bouleverse considérablement le monde de la consommation : il est désormais possible d’acheter un fichier pour ensuite imprimer soi-même son objet. Ce procédé est déjà très utilisé dans des milieux comme l’aviation, la maintenance ou l’industrie pétrolière. Là où cela prenait énormément de temps et d’argent pour remplacer une pièce défectueuse, aujourd’hui, il suffit de l’imprimer.
Pour le moment, l’impression 3D ne s’est pas énormément banalisée auprès des particuliers, mais certaines entreprises proposent déjà ce genre de services comme la startup espagnole Dotts Audio. Pour imprimer un objet, pas besoin d’avoir sa propre imprimante 3D, il suffit d’envoyer son fichier à des sites tels 3D Hubs ou Sculpto. L’impression 3D est très utile notamment dans le milieu de la mode, car elle permet de personnaliser les vêtements en fonction des besoins et de la morphologie des clients en quelques clics !
Les étudiants modélisent et confectionnent leurs propres objets grâce à l’impression 3D
Les étudiants sont répartis en plusieurs petits groupes et sont libres du choix de l’objet qu’ils vont réaliser. La plupart optent pour quelque chose d’utile, comme un cache-webcam, un décapsuleur, un support pour portable acoustique ou un accessoire pour manette de Nintendo Switch, d’autres pour quelque chose de plus ludique comme un rubik’s cube. Enfin, certains préfèrent simplement s’amuser en confectionnant un objet parfaitement inutile.
« Les étudiants n’ont pas besoin de compétences particulières pour ce module », explique Nicolas Grimmer. « Il leur est juste demandé d’apporter leur créativité et de ne pas avoir peur de l’inconnu. Dans l’impression et la modélisation 3D, les erreurs sont vues comme quelque chose de positif. C’est beaucoup de try and error. »
Les Fab Lab, qui ont tendance à se banaliser aujourd’hui (on commence à en trouver dans les villes, à disposition des citoyens) encouragent l’innovation et le partage des connaissances. La pédagogie est différente de celle enseignée dans la plupart des écoles : les Fab Labs mettent l’accent sur l’expérimentation est l’exploration. Des valeurs chères à l’IIM et au Pôle Léonard de Vinci qui se manifestent au sein du Fab Lab de l’école. Les étudiants peuvent s’y rendent pour se familiariser avec les nouvelles technologies et réaliser toutes sortes d’objets à différentes échelles, du bateau miniature au véritable bateau capable de transporter une personne.
Intéressé(e)s par les métiers du digital ? Retrouvez les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande Ecole du Digital.
Informations mises à jour le 29 Août 2019