Kamilia, promo 2027 : inspirer les femmes à rejoindre le numérique avec Becomtech
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Le bootcamp Becomtech TOGETHER IN TECH permet aux jeunes femmes de développer en trois jours des initiatives pour promouvoir l’égalité et lutter contre les violences sexistes dans les filières numériques, où elles restent minoritaires.
Malgré les avancées vers l’égalité professionnelle, les femmes demeurent minoritaires dans le secteur du numérique. En 2024, elles n’occupaient que 24 % des emplois dans les professions du numérique en France (Insee.fr). Cette sous-représentation s’explique par divers facteurs, notamment les stéréotypes de genre persistants et le manque de modèles féminins dans ces métiers.
Des initiatives comme le bootcamp « TOGETHER IN TECH » de Becomtech visent à inverser cette tendance en encourageant les jeunes femmes à s’engager dans les carrières technologiques.
À l’IIM, Becomtech joue un rôle clé en sensibilisant nos étudiantes et en leur donnant les moyens de devenir des actrices du changement. Elle accompagne les étudiantes dans la découverte des métiers de la tech et les aident à déconstruire les stéréotypes de genre dans ce secteur tout en leur proposant des ateliers lors de Bootcamp afin de développer des projets impactants pour aider les futures générations à bâtir un numérique plus équitable et diversifié.
Lors de ce Bootcamp TOGETHER IN TECH, l’IIM était l’école la plus représenté sur les 16 écoles présentes, avec 4 étudiantes sur les 25 présentes.
Kamilia, promo 2027 : encourager les femmes à rejoindre le numérique.
Lors du bootcamp « TOGETHER IN TECH », Kamilia, promo 2027, étudiante en 3ème année du Bachelor Marketing & Communication Digitale, a travaillé sur un projet autour de la santé des femmes, en proposant un espace adapté aux problématiques qu’elles rencontrent. Son idée : permettre aux étudiantes souffrant de douleurs menstruelles de suivre leurs cours à distance, notamment lors des examens.
« J’ai voulu prendre comme problématique la douleur menstruelle pendant les examens et les cours car c’est un problème dans certaines écoles le fait de ne pas pouvoir s’absenter lorsqu’on a mal et que c’est compliqué à justifier. Car si on n’a pas l’endométriose c’est très difficile à justifier surtout pendant des partiels. »
« Dans certaines écoles, il est difficile de justifier une absence liée aux douleurs menstruelles, surtout en l’absence d’un diagnostic comme l’endométriose. Pendant les partiels, cela peut devenir un vrai problème. L’option du distanciel pourrait être une solution. »
Au-delà du projet, le bootcamp lui a permis de rencontrer des professionnelles du secteur et d’échanger sur leurs expériences en tant que femmes dans un milieu encore largement masculin.
« J’ai beaucoup aimé ce bootcamp j’ai peu rencontré des femmes qui ont de l’expérience et leur poser des questions sur le monde du travail en tant femme et surtout dans un milieu où il y a plus d’hommes que de femmes. Elles ont aussi pu nous partager leurs expériences sur la limite entre la vie privée et la vie professionnelle. »
« Elles nous ont partagé leurs parcours, les défis qu’elles ont rencontrés, comme la gestion de l’équilibre entre vie pro et vie perso. C’était très inspirant. »
Mais ce qui l’a marquée, c’est aussi la solidarité qui s’est créée entre participantes.
« On garde le contact sur WhatsApp, on organise même des sorties, comme celles pour celles qui préparent Parcoursup. »
Convaincue que plus il y aura de femmes dans le numérique, plus elles pourront s’y épanouir, Kamilia rappelle l’importance de modèles féminins inspirants, comme Marie Curie, Grace Hopper ou encore Hedy Lamarr, qui ont marqué l’histoire par leurs inventions et leur détermination.
Intéressé(e)s par le digital ? Retrouvez tous les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande École du Digital.