L’IIM, première école de l’Internet et du Multimédia !
Minitel, Vidéotex, Modem 56K, Netscape, Usenet & Newsgroup, France Télécom & Wanadoo, Alta Vista, RealAudio, Infonie, Numeris, Disquette, Sound Blaster… ce sont des termes qu’on utilisait en 1996 où le premier Navigateur web avait à peine 3 ans. C’est également cette année-là que fut créé l’IIIM, Institut de l’Internet et du Multimédia (ex-Institut International du Multimédia).
Quelques mois avant la rentrée des premiers étudiants à l’IIM, le magazine Netsurf consacrait un article à la première école de l’Internet et du Multimédia en France : l’Institut de l’Internet et du Multimédia.
Voici la retranscription de cet article :
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Internet est la première chose qu’on leur apprendra
« Un mouton à cinq cinq pattes », plaisante Claude Vogel à propos du bagage demandé aux futurs élèves de l’Institut International du Multimédia. Cette formation accueillera la première promotion en octobre prochain au sein du pôle universitaire Léonard de Vinci, à la Défense. Cet enseignement de trois ans, avec éventuellement une première année de Bachelor, formera à terme 40 étudiants aux métiers du multimédia, en particulier comme chefs de projet. « À l’issue de ce parcours, nos étudiants devraient avoir l’ambition et la capacité de créer leur propre entreprise d’édition ou de production multimédia », affirme Claude Vogel, directeur de l’Institut.
L’étudiant devra donc posséder des bases de programmation ainsi qu’une aptitude au… dessin. Le tout complété par une pratique de l’anglais, écrit et lu. « Internet est la première chose qu’on va leur apprendre, dès la première semaine, avant même l’utilisation d’Excel ou PowerPoint », s’exclame Claude Vogel. « Le Réseau est à la fois cible de l’enseignement et outil concret. Ici, il n’est pas une vitrine. Tout le monde l’utilise », poursuit-il. Un outil collaboratif qui permettra aux étudiants de seconde année de mener à bien un projet, ou des « petits boulots » avec d’autres universités dans le monde ou même des entreprises, « sans jamais les rencontrer ». « Nous avons engagé une personne dont l’unique fonction sera de rapatrier des idées de projets collaboratifs, rémunérés ou non », explique le directeur de l’Institut. Pour cette raison, l’anglais – écrit et lu – est primordial et très présent durant le cursus.
L’Institut réunit en fait trois entités : l’école, la pépinière d’entreprise, et un centre de ressources, véritable « SVP du multimédia ». Ce centre procède à des recherches et à des tests de logiciels par exemple pour le compte de sociétés extérieures. Il répond également aux besoins internes du pôle Léonard de Vinci. On peut y trouver en plus des revues et des livres, 1 800 CD-Rom, et huit stations informatiques reliées à Internet (Pentium et Power Macintosh), et utilisant Netscape Navigator.
Pour l’inscription, il est demandé à l’étudiant de monter un dossier dans le domaine du dessin et de l’informatique, dossier qu’il devra présenter. S’ajoutent à cela un entretien et un test d’anglais. Un étudiant de « niveau bac » pourra ainsi postuler.
Plus d’infos sur Claude Vogel :
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Claude Vogel a créé le laboratoire de Sémiotique informatique au sein du pôle universitaire Léonard de Vinci, avant d’initier l’Institut international du multimédia.
Il dirige par ailleurs Semio, une entreprise de création de logiciels Internet, sise à Los Angeles.
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Connectivité :
L’université Léonard de Vinci est reliée à Internet via une ligne à 2 Mbps passant par EUnet. Lorsqu’on visite une salle de cours, on constate que chaque « pupitre » dispose d’une prise Ethernet grâce à laquelle un élève peut connecter son micro à Internet. Tout le pôle compte 4500 de ces prises…
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Informations mises à jour le 28 Nov 2016