Louis, promo 2021, en échange universitaire à l’Asian Pacific University of Technology and Innovation en Malaisie
Les étudiants de l’IIM peuvent opter pour faire une partie de leur cursus à l’étranger, grâces aux nombreux partenariats que Le Pôle Léonard de Vinci entretient avec des universités du monde entier. Une expérience humaine formidable, enrichissante sur de nombreux aspects.
Louis Malrieu intègre l’axe Coding & Digital Innovation pour apprendre et maîtriser toutes les bases techniques du codage et de la gestion de projet. Grâce à ces compétences, il monte son agence freelance 360 en deuxième année avec un de ses camarades de classe, Timothée Corrado, au sein de laquelle ils développent de nombreux projets externes pour particuliers et startuppers. Cette agence complète parfaitement leur cursus à l’IIM, et leur permet de consolider leurs compétences techniques.
Grâce à ses nombreuses skills, aussi bien techniques que personnelles, et ses ambitieux projets, Louis intègre Airbnb en stage à Bangkok en 2018, puis enchaine sur un autre stage chez Ubisoft en intégration de contenu et gestion des marques phares de l’entreprise en 2019. Il est actuellement en mastère Interactivité et UX design, un choix stratégique pour lui afin d’exceller par la suite dans le design des branches UX et UI, ce qui l’aidera dans ses projets entrepreneuriaux.
L’Asian Pacific University au cœur de l’innovation et du numérique
J’ai toujours été très motivé à l’idée de partir à l’étranger, surtout dans le cadre de mes études. Avec deux stages à dimension internationale, j’étais très confiant pour intégrer un semestre entier en anglais au sein de l‘APU, Asian Pacific University, à Kuala Lumpur, Malaisie. J’ai dû passer des tests d’anglais obligatoires, préparer mon visa malaisien de mon côté, et j’ai été mis en relation avec le responsable de l’université pour le logement étudiant et l’inscription grâce à l’IIM. Ayant comme projet de travailler à l’étranger après mon mastère, c’était un choix stratégique me concernant. Connaissant bien le marché asiatique avec ma première expérience professionnelle en Thaïlande, j’ai choisi la Malaisie pour sa renommée mais aussi sa diversité culturelle.
Kuala Lumpur est une destination idéale pour travailler son anglais efficacement et découvrir de nouvelles cultures et modes de vie. J’ai aussi choisi l’APU, qui est l’université de l’innovation et du numérique, car elle est très fréquentée par des étudiants indiens et chinois qui vivent dans des sociétés avancées dans le domaine de l’IT et de l’IA. C’était l’opportunité pour moi de collaborer avec eux et de découvrir les meilleures pratiques de notre domaine.
Chacun débute le semestre avec 6 modules à valider obligatoirement. Toutes les semaines sont identiques au niveau de la disposition des cours et des horaires, avec des intervenants très compétents pour chacune des matières. Le programme m’a étonné, il est riche et varié : en effet, nous avons eu de l’animation vidéo et montage via la Suite Adobe, du prototypage d’applications mobiles et de logiciels, de la gestion de projet, du droit international et du numérique (donc des matières théoriques très intéressantes et complémentaires à la partie technique), de la prise de parole en public, etc.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, avec des horaires généralement concentrés sur le matin, ce qui nous laisse du temps en fin de journée pour travailler sur les projets en groupe. Une médiathèque est mise à disposition pour tous les élèves du Campus, endroit parfait pour travailler sans bruit. A chaque fin de journée, j’avais un programme de gymnastique soit au sein du Campus, soit à l’extérieur en fonction de l’emploi du temps.
La Malaisie : étudier, se cultiver, visiter…et faire la fête !
Louis a profité de son séjour en Malaisie pour aller visiter Sydney
Plusieurs découvertes sont à faire une fois sur place, des incontournables selon moi. Que ce soit pour faire la fête, se cultiver ou se promener, la Malaisie regorge de coins à visiter.
Pour les visites de lieux culturels, je recommande le plus connu et l’incontournable Batu Caves (grottes de Batu) à 10 km de Kuala Lumpur, un sanctuaire hindou. Un endroit idéal pour se déconnecter de la métropole mais aussi marcher en plein air tout en découvrant un endroit magnifique.
En dehors de la métropole, les îles sont la destination parfaite pour profiter du soleil, de plages, des lagons, des lacs et bien plus encore. Par exemple j’ai fait avec de nombreux étudiants de l’IIM, de l’EMLV et de l’ESILV la sortie sur l’île de Langkawi, où nous avons visité des endroits naturels et touristiques reconnus.
Je recommande également l’île de Penang ainsi que Redang. Je n’ai pas fait Bornéo, qui est pourtant une île magnifique, où les derniers orangs-outans de la planète ont élu domicile. Pas facile dans la mesure où il faut au moins deux heures d’avion pour visiter cette île qui reste une des plus sauvage de la planète. Par contre, j’ai profité de mon séjour pour visiter Sydney et découvrir cette ville fascinante et ultra active à «seulement» 6h00 d’avion de Singapour.
En ce qui concerne les sorties, la première visite à faire une fois sur Kuala Lumpur est sans aucun doute les Tours Pétronas, parfait pour prendre d’excellentes photos à plusieurs. Nous avons pu profiter du rooftop sur une soirée entière, meilleur spot pour admirer la ville. Le W Hôtel sur Kuala Lumpur est également un must, un rooftop avec 2 bars à ambiance différentes, un son électro de qualité, parfait pour se poser, prendre quelques cocktails et profiter d’une vue panoramique sur les tours Pétronas. Toujours dans Kuala Lumpur, je recommande de passer par le TREC : parfait pour les soirées et les sorties, c’est un des endroits les plus branchés du coin, avec de nombreux bars dansants tous différents, donc un large panel de choix pour vous ambiancer le soir.
Découvrir un pays étranger pour s’enrichir et accroître sa curiosité
J’ai remarqué de très nombreuses différences au niveau du processus de travail de chacun. Cela est dû tout simplement à la présence d’une multitude de cultures, notamment dans l’Université, donc l’organisation diffère beaucoup entre les groupes d’élèves de nationalités différentes. Cependant, même avec ces différences, les élèves avaient un niveau d’anglais suffisamment correct pour collaborer entre eux. Je me suis bien adapté de mon côté, grâce notamment à mes expériences passées, à commencer par mon expatriation en Italie quand j’étais beaucoup plus jeune, et à Bangkok pendant 3 ans. Ces expériences forgent beaucoup pour la suite, et suppriment cette hésitation à travailler à l’étranger que beaucoup de personnes ont aujourd’hui par manque d’expériences professionnelles ou scolaires à l’internationale.
Être immergé dans une culture étrangère stimule la curiosité et apporte beaucoup d’énergie car nous sommes constamment en mode découverte. Pour réussir ce type d’expérience, il faut partir sans apriori, l’esprit ouvert et être prêt à observer, écouter et comprendre les habitudes de vie et les modes de travail pour ensuite les intégrer et pouvoir s’adapter. Par exemple, les asiatiques travaillent d’arrache-pied et font preuve d’efficacité et de vitesse pour la production de projets et d’outils.
Pour parler de choses plus légères, on n’est jamais à l’abri de quelques péripéties amusantes, ce qui pimente l’expérience : par exemple, je me suis fait attaquer par des singes ce qui m’a bien fait rire, et je me suis aussi malencontreusement baigné dans de l’eau infestée de méduses…je suis très vite sorti de l’eau.
Mon objectif principal était l’amélioration de mon niveau d’anglais dans un contexte international et multiculturel. Mon expatriation fait maintenant partie de mon CV: cela va améliorer ma capacité à communiquer et à enregistrer de nombreuses informations rapidement (côté soft skills) mais aussi, côté hard skills, à améliorer mes compétences et mon savoir-faire en création et en design web ainsi qu’en gestion de projet, tout en travaillant mon anglais que ce soit à l’oral ou à l’écrit.
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Informations mises à jour le 10 Mar 2020